Vora, 22 ans, ancien militaire et chasseur de fantômes
Petit, il m'est arrivé un truc incroyable qui m'a réveillé au milieu de la nuit. J'ai entendu quelqu'un me parler et j'ai senti quelqu'un se coller à mon dos. Je me suis levé, trois griffures marquaient mon dos.
J'ai vécu quelque chose que je n'ai pas réussi à expliquer. Ce souvenir ne m'est jamais sorti de la tête. A mon retour de mission au Mali, j'ai fondé l'association ERPI avec une petite équipe. C'est une entreprise d'investigation qui cherche à démontrer l'existence ou non des phénomènes paranormaux. C'est vite devenu une passion.
Une nuit d'investigation avec des caméras infrarouges
Nous lançons des enquêtes dans toute la Sud, de Nice à Bordeaux. Les gens qui remarquent des phénomènes bizarres - des objets qui bougent, le sentiment d'être observé, des lumières qui s'éteignent - nous appellent, répondent à notre questionnaire : "Depuis quand ressentez-vous ce phénomène?", "Y êtes-vous sujets depuis longtemps?", "Habitez-vous une ancienne demeure ?", "Êtes-vous entourés d'objets anciens ?"...
Si l'appel est sérieux, ils nous montrent les coins où ils ont eu d'étranges ressentis, nous éteignons les lumières et nous passons une nuit entière dans le noir avec nos caméras infrarouges, nos enregistreurs et nos appareils photos. Nous rentrons ensuite chez nous pour tout démystifier, analyser, noter ce qui semble bizarre et confirmer ou non que le phénomène est peut-être d'origine paranormale. Parfois, les gens veulent nous donner un peu d'argent en retour, mais nous essayons de ne pas toujours accepter.
J'ai entendu une voix qui n'était pas la mienne
Je me souviens d'une enquête particulière à Contes, le mois dernier. J'ai entendu une voix qui n'était pas la mienne, c'était paranormal. Il y avait aussi un monsieur qui, en construisant sa maison, constatait que les murs et les poutres s'effondraient. Sur place, on a retrouvé des ossements et un pentacle, des signes qui favorisent la présence des esprits.
J'ai déjà fait deux enquêtes à Nice, et j'en prépare d'autres avec mon association. J'ai fait des demandes pour faire des recherches à l'opéra de Nice, dans la crypte sous les voies du tram, sur la colline du château et au mont Alban. Je vise toujours les endroits anciens, chargés d'histoire et chargés en émotions. C'est là que peuvent se terrer les esprits, les fantômes et autres entités mystiques. J'ai quelques difficultés à convaincre les gens, alors j'essaye de trouver des subterfuges pour y arriver. Mais je reste toujours optimiste.
Vivre ma passion à fond
J'ai aussi pour projet de solliciter les étudiants et les chercheurs en zététique de l'université de Sophia-Antipolis (étude rationnelle des phénomènes présentés comme paranormaux) pour qu'ils puissent décrypter avec nous les images et les enregistrements recueillis dans la région. Avant d'entrer à l'armée, j'hésitais à me lancer de peur que les gens ne comprennent pas. Mais après ça, je me suis dit que je préfèrais vivre ma passion à fond, et tant pis si on me prend pour un fou.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/metier-insolite-je-suis-un-traqueur-de-fantomes.2303813.html
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